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The Skin
en During my first visits in Paris, I took many photographs. The city is very suitable for walking and, as expected, for taking photos. Over time, a series began to form in my mind. Originally, I thought of naming it "skin", but eventually it turned into "faces", yet on one of the shooting days, I decided to revert back to "skin". The main idea is the structures forming the skin of a city. A series focused entirely on buildings without seeing any human or other living beings. By photographing the structures in isolation from daily life and their surroundings, I tried to emphasize the transience of humans and the permanence of the structures they build. The existence of buildings constructed in various styles and responding to different needs at different times serves as evidence of the ability of these structures to withstand over time. The only indication of humans - aside from the fact that they construct the buildings - are their items visible in some frames. Imagining these items as belonging to the buildings and as if they were part of them seemed like a fun idea.
After a while, I realized that just like the structures I imagined as the skin of the city, the photographs making up this series are also my own skin. The medium of photography, which I use as a means of exploration in new places, provides me with familiarity and confidence in unfamiliar places. I get to know and adapt to new places through this "skin" initially. In this series, I visited many places and took many shots until I started feeling comfortable in this city. At some point, I felt that the series was complete; I had become accustomed to this new city.
La Peau
fr Pendant mes premières visites à Paris, j'ai pris de nombreuses photographies. La ville est très propice à la marche et, comme on pouvait s'y attendre, à la prise de photos. Avec le temps, une série a commencé à se former dans mon esprit. À l'origine, j'ai pensé la nommer "peau", mais elle s'est finalement transformée en "visages", mais lors de l'une des journées de prise de vue, j'ai décidé de revenir à "peau". L'idée principale est que les structures forment la peau d'une ville. Une série axée uniquement sur les bâtiments sans voir aucun être humain ou autre être vivant. En photographiant les structures isolées de la vie quotidienne et de leur environnement, j'ai essayé de souligner la fugacité des êtres humains et la permanence des structures qu'ils construisent. L'existence de bâtiments construits dans différents styles et répondant à différents besoins à différentes époques sert de preuve de la capacité de ces structures à résister au fil du temps. La seule indication des humains - en dehors du fait qu'ils construisent les bâtiments - sont les objets visibles dans certaines images. Imaginer ces objets comme appartenant aux bâtiments et comme s'ils en faisaient partie semblait être une idée amusante.
Après un certain temps, j'ai réalisé que tout comme les structures que j'imaginais comme la peau de la ville, les photographies composant cette série sont aussi ma propre peau. Le médium de la photographie, que j'utilise comme moyen d'exploration dans de nouveaux endroits, me procure une familiarité et une confiance dans des lieux inconnus. Je découvre et m'adapte à de nouveaux endroits grâce à cette "peau" initialement. Dans cette série, j'ai visité de nombreux endroits et pris de nombreuses photos jusqu'à ce que je me sente à l'aise dans cette ville. À un moment donné, j'ai senti que la série était complète ; je m'étais habitué à cette nouvelle ville.